Stéphanie Lecomte-Ernout, naturopathe près de Rumilly

L’eau est la vie

29 Août 2023

Chacun sait que pour stimuler les défenses naturelles du corps une alimentation équilibrée et vitale est nécessaire. La consommation d’eau est encore plus importante puisqu’elle est essentielle à la survie de l’organisme. Ce dernier est en danger dès le troisième jour sans apport d’eau mais le corps se déshydrate au bout de 24 heures. Donc alors qu’on peut s’abstenir de manger durant plusieurs jours, d’où la pratique de jeunes hydriques ; on ne peut pas en faire de même avec la consommation d’eau.

L’eau bue entre les repas et en petite quantité est préférable pour assurer une bonne hydratation et remplacer ainsi l’eau perdue par la transpiration, les éliminations notamment l’urine et la respiration. Par contre, en mangeant, il est préférable de boire peu afin de ne pas diluer les sucs gastriques, car cela peut provoquer, entre autres, des ballonnements.

Lorsque l'eau se fait symbole

Lorsque l’eau se fait symbole

L’eau, un élément omniprésent sur Terre et dans l’Univers

À titre de mémorandum, le corps est composé d’environ 80% d’eau pour un bébé et de 65 % chez un vieillard. Par exemple, la peau en contient jusqu’à 70 %. La vie et la santé du milieu cellulaire dépendent d’une consommation d’eau aux propriétés favorables à la vie. Sa qualité est donc primordiale. Cette qualité est fonction du sol, du sous-sol, du terrain des courants électrotechniques capté par la canalisation, du sens d’orientation de de l’eau sur le terrain (Nord-Sud, Est-Ouest, diagonale), de l’électro tellurisme, du magnétisme, des inductions solaires ou plus lointaines encore… car chaque élément agit sur les liaisons moléculaires de l’eau. Dès qu’elle arrive en surface ses liaisons moléculaires vont varier en fonction des substances qu’elle rencontre comme les sels minéraux et les ions métalliques, au même titre les tenseurs électriques favoriseront ou non les liaisons simples des eaux minérales.

Le Rhône, du Léman à la Méditerranée

Le Rhône, du Léman à la Méditerranée

L’hydratation est une condition fondamentale de la bonne santé

L’homéostasie, terme crée par Walter Bradford Cannon, correspond à la stabilité hydrique, minérale, chimique, physique, physiologique, bioélectronique, électromagnétique de l’ensemble du milieu intérieur du corps. Un corps qui vieillit rompt avec cette stabilité ainsi il accumule des toxines (produites en interne), des toxiques (introduit par le milieu externe) et il est sujet à la déshydratation et notamment une perte d’eau liée. Or, le fluide qui maintient la cohérence de l’ensemble biologique du corps est l’eau dans l’état correspondant au fonctionnement du vivant.
Le corps contient entre 16 et 18 litres de liquides. Donc, l’hydratation est une condition fondamentale de la bonne santé. Il convient notamment y apporter une grande attention chez les enfants et chez les personnes âgées car ils sont plus fragiles et sont souvent moins vigilants sur l’importance de s’hydrater.

Des milliards de gouttes d'eau solidaires

Des milliards de gouttes d’eau solidaires

Les effets de la déshydratation

Déshydratation

Déshydratation

La déshydratation a une action directe sur la qualité du sang. En effet, si le sang a besoin d’une bonne oxygénation, mal hydraté sa composition est modifiée et elle impacte les organes vitaux. Elle crée une augmentation de la viscosité du sang qui :

  • peut produire un risque de complication cardio-vasculaire ou cérébrale, et elle peut créer par exemple des maux de tête, des problèmes de mémoire… ;
  • le corps étant en souffrance la respiration est moins profonde, ces limitations respiratoires peuvent entraîner des allergies et de l’asthme ;
  • le foie et le pancréas ont du mal à faire leur travail correctement et cela peut occasionner de la fatigue ou des migraines ;
  • Les reins fonctionnent moins bien également, l’urine se concentre et cela peut provoquer des infections urinaires.

Mais la déshydratation augmente également les risques de constipation, les selles deviennent sèches et dures ;
de même si la peau manque d’eau elle ne joue plus son rôle d’émonctoire et elle n’élimine plus les toxines par la transpiration, elle devient une « terre sèche » qui se ride.

D’autres organes ont aussi besoin d’une bonne hydratation comme les cartilages et les os, la déshydratation du corps peut provoquer des douleurs articulaires ou une fragilité osseuse.

Les fosses nasales en se desséchant perdent aussi leur protection naturelle et elles peuvent accueillir des bactéries indésirables.
Il en va ainsi pour chaque tissu et organe.
Avec le temps, la déshydratation favorise l’émergence de nombreuses pathologies.

L’ingestion d’eau pure c’est-à-dire d’un résidu sec à 180° de 25 mg/L est essentiel

Pour hydrater le corps, l’eau est la meilleure des boissons. Pour assurer sa qualité, il est possible de la filtrer avec du charbon actif mais il faut le changer régulièrement car il sature vite et favorise l’oxydation ou avec un système d’osmose inverse dont il faut changer également les filtres régulièrement. Ensuite, il faut la revitaliser et la dynamiser car l’état naturel de l’eau est d’être en mouvement. Ces mouvements sont caractérisés par des tourbillons. L’eau en mouvement tourbillonnant est vivante alors de stagnante elle est morte. Elle se dynamise par venturi (voir les travaux de Viktor Schauberger sur les vortex), tourbillons, magnétisme, onde de forme… et on peut la vitaliser par quelques gouttes de jus de citron bio, des graines germées…
Viktor Schaubeger a soulevé également le problème de sa conservation, il préconisait d’user d’un récipient opaque de forme arrondie pour favoriser le mouvement en vortex. Des pots en terre, des amphores…

L’eau, source de vie

L’eau, source de vie

Selon la bioélectronique de Louis-Claude Vincent, ingénieur hydrologue (1906-1988) et professeur en hygiène alimentaire à l’École d’anthropologie de Paris entre 1954 et 1960, les eaux de boissons favorables à la vie doivent avoir un pH entre 6 et 7, un rH² entre 25 et 28 et une résistivité supérieure à 6000 ohms. Elle doit donc être choisi en fonction de ces caractéristiques techniques, la dynamiser avant de la consommer la rend plus assimilable. Elle peut être bue pure ou additionner d’une à deux gouttes de citron.
Le corps s’hydrate aussi par la peau sous la douche, à la mer, dans les eaux des torrents, des lacs …

Ces caractéristiques sont diverses : elle peut coexister sous plusieurs états : liquide, solide, gazeux et elle se contracte jusqu’à 4°C, puis entre en expansion en-dessous de cette température.

L’eau et le corps

Le corps est constitué d’eau libre comme l’urine, d’eau circulante comme le sang et la lymphe qui transporte les différents éléments permettant au corps de fonctionner, d’eau liée qui a la faculté à contracter des liaisons et d’eau structurée, elle est intégrée aux structures moléculaires.

Avec l’eau élevons notre bien-être naturel

Avec l’eau élevons notre bien-être naturel

Elle est aussi utilisée à des fins thérapeutiques dans une conception holistique de la naturopathie. Nous avons des témoignages remontant à la Grèce antique de l’usage des sources d’eaux chaudes ou froides. L’abbé Sebastian Kneipp au XIXè siècle a mis en place une hygiène de vie en lien avec l’usage d’affusions d’eau froide qui stimule le système immunitaire et il n’a pas été le seul ; Alexandre Salmanoff a usé de l’eau chaude dans le but de faciliter l’irrigation de l’organisme ou encore de Docteur Gardelle a mis au point une technique de chaud / froid pour agir sur les inflammations. Une serviette ou une poche froide est posée sur la zone enflammée et la chaude sur le foie pour favoriser l’évacuation des toxines.

La mémoire électromagnétique de l’eau

Plus récemment, de nombreux chercheurs, que je ne nommerai pas tous, ont travaillé sur la mémoire de l’eau dans un but thérapeutique comme Vinh Luu, Jacques Benveniste, Masaru Emoto, Leonid Izvekov ou dernièrement Luc Montagnier. Ces expériences ont permis d’approcher la composante électromagnétique de l’eau et donc sa structure. Ces recherches permettent, entre autres, d’aborder l’efficacité de l’homéopathie ou des fleurs de Bach car ils ont découvert que l’eau à une capacité à recevoir, conserver et transmettre une information par cette voie électromagnétique. En effet, si sa composition moléculaire est H²O, sa structure varie en fonction d’éléments beaucoup plus subtils.

La complexité de l'eau

La complexité de l’eau

Pour vous faire partager mon enthousiasme, j’ai choisi de vous présenter rapidement un de ces chercheurs : Masaru Emoto qui a travaillé sur la réceptivité de l’eau et sa nature magnétique. Je trouve ses travaux passionnants, aux mêmes titres que ceux des autres chercheurs cités dans le paragraphe précédent. En fait, il a trouvé un moyen pour présenter à tous que l’eau est perméable même aux choses les plus subtiles comme les émotions car elle transmet une vibration. C’est ce qui fait sa différence. Car si nous savons que l’eau est l’adaptogène par excellence de la vie ainsi que le réceptacle de la Force, Masaru Emoto a montré au monde les résultats de ses recherches sur les informations les plus subtiles de la Vie : les intentions que l’on pose. Au travers de ses photographies d’eau soumise à une intention (musique, émotions, pensées) puis congelée immédiatement, il a pu faire des clichés des molécules d’eau qui reflètent l’information portée par l’eau juste avant sa congélation. C’est ainsi qu’il a montré que le pouvoir de l’intention avec laquelle on prononce ou on pense aux mots a une action sur la structure des molécules. Pour aller plus loin, nous sommes constitués majoritairement d’eau, en tenir compte dans les pensées que nous émettons à notre égard ou à l’égard de cet autre qui est à la fois si proche et si lointain serait un acte de responsabilité envers la vie.

Aparté naturopathique

Il appartient à chacun de nous de chercher, de constater les faits et de décider de trouver son chemin pour devenir acteur de sa vie.

Bibliographie :
La bioélectronique de Vincent de Roger Castell
Une médecine pour demain, l’homme électromagnétique de François Trojani
Nexus n° 81, 130 et 147
La science d’avant-garde – Macro éditions